Sujet :

Physique active des particules énergétiques et des ondes électromagnétiques à orbites bas

Contexte :

Avec l’important essor de l’activité spatiale, les états et les sociétés commerciales imaginent, investissent et développent de nouveaux concepts spatiaux pour les télécommunications, la navigation, l’observation et la défense qui sont hautement stratégiques pour les peuples et leurs économies. Ces systèmes sont alors soumis à des menaces, soit naturelles et engendrées par les orages magnétiques, soit potentiellement humaines. Cette thèse va s’intéresser, au plan de la physique, aux effets d’activités électroniques ou électromagnétiques sur des systèmes embarqués, et aux moyens d’y remédier ou d’y résister.

Objectif de la thèse :

L’objectif de cette thèse de physique est d’étudier différentes expériences spatiales récentes (e.g. l’émission d’ondes électromagnétiques depuis le satellite DSX) ainsi que leur mesure à distance effectuée depuis des satellites d’observation (e.g. Arase de JAXA, DSX) afin de mieux comprendre les interactions ondes-particules dans l’espace à orbite basse. En particulier, le(a) candidat(e) cherchera à caractériser la propagation des ondes et leurs propriétés ainsi que leurs interactions avec des électrons énergétiques, comme, par exemple, les électrons du milieu ambiant des ceintures de Van Allen. Pour cela, le(a) candidat(e) traitera et analysera un ensemble d’observations spatiales d’ondes électromagnétiques et de particules effectuées récemment (e.g. DSX, Arase) soit en conditions naturelles (du temps calme à l’orage magnétique), soit en condition d’expériences actives. Il(elle) utilisera et développera des codes numériques sophistiqués qui permettront d’analyser les mesures satellites, de comprendre les effets naturels ou provoqués et leurs limites, et de préconiser des moyens de protection.

Déroulement de la thèse :

Cette thèse bénéficie d’un co-financement commun DGA-CEA et sera basée au CEA DAM-Ile-de-France. Diplômé d’école d’ingénieur ou de Master 2, le(a) candidat(e) devra posséder de très bonnes bases dans l’une ou plusieurs des disciplines suivantes : physique des plasmas, MHD, science de l’espace, data science, informatique, mathématiques appliquées, ou calcul numérique parallèle. Le cumul de compétences et/ou l’appartenance à une école partenaire de la DGA favorisera la sélection. Le(a) candidat(e) sera amené(e) à interagir avec des membres de missions américaines et japonaises. Maîtrise de l’anglais indispensable.

Directeur de thèse et école doctorale :

RIPOLL Jean-François
jean-francois.ripoll@cea.fr
ED 572 – Ondes et Matière (OM)
Université Paris-Saclay

Encadrants CEA et DGA :

RIPOLL Jean-François
CEA/DAM Ile-de-France – Bruyères-le-Châtel, 91297 Arpajon
Tél. : 01.69.26.40.00. – jean-francois.ripoll@cea.fr
POULIGUEN Philippe
DGA/AID, Balard, 75015 Paris
Tél. : 09 88 67 17 79 – philippe.pouliguen@intradef.gouv